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Vous trouverez peut-être rapidement votre réponse ci-dessous. Sélectionnez le thème et parcourez les questions les plus fréquemment posées à nos services :
A quelles conditions le droit à congé est-il ouvert ?
L’ouverture du droit à congé est définie selon les dispositions de l’article L.3141-3 du code du travail. Pour toute précision complémentaire, il est recommandé de contacter la caisse CIBTP.
L’employeur doit-il remettre les certificats de congés à ses salariés ?
L’employeur est légalement tenu de remettre au salarié, avant son départ en congé ou à la date de rupture de son contrat, un certificat de congés en double exemplaire qui lui permettra de justifier de ses droits à congé envers la caisse d’affiliation de ce dernier.
Au préalable, l’employeur doit vérifier l’exactitude des informations déclarées sur ces certificats et les compléter le cas échéant.
Les certificats de congé sont mis à disposition par la caisse sur l’Espace sécurisé de l’employeur. En cas de difficultés, celui-ci doit se rapprocher au plus vite des services de la caisse pour l’obtenir.
Texte de référence
Code du travail : article D. 3141-34
Au départ de l’entreprise, que deviennent les droits à congé du salarié ?
Si le salarié travaille chez un autre employeur du BTP, ses droits sont préservés par la caisse de son dernier employeur au 31 mars de la période de référence et seront réglés en fonction des dates de congé qui seront communiquées par son nouvel employeur.
Dans les autres cas, notamment s’il n’est plus salarié du BTP, il doit contacter la caisse du dernier employeur connu au cours de la période de référence.
Le jour de solidarité peut-il être posé en jour de congé ?
Avec l’accord de son employeur, le salarié peut poser un jour de congé payé légal ou un jour de congé conventionnel (ancienneté) lors de la journée de solidarité.
Dès lors que les dates de congés sont validées par l’employeur, ce dernier ne peut exiger du salarié qu’il revienne effectuer la journée de solidarité à moins de l’informer de ce changement plus d'un mois avant la date prévue du départ en congés ou en cas de circonstances exceptionnelles. Elle est dès lors décomptée en jour de congé payé.
En revanche, l’employeur ne peut imposer au salarié de prendre une journée de congé à la date de la journée de solidarité.
Avis d'imposition : comment déclarer les indemnités de congé ?
Le cumul imposable des indemnités versées par la caisse au cours de l’année d’imposition est normalement prérempli sur la déclaration de revenus. Dans le cas contraire, le salarié doit se reporter à la dernière attestation de paiement de l’année civile, sur laquelle il trouvera le montant indiqué à la ligne « Cumul net imposable ».
Le salarié peut également télécharger une attestation fiscale dans son espace sécurisé en ligne.
Que se passe-t-il si l’entreprise ne déclare pas l’arrêt à la caisse CIBTP ?
L’employeur est tenu de déclarer les heures et les indemnités intempéries à la caisse CIBTP. S’il n’effectue pas la déclaration, ces éléments ne sont pas repris dans le calcul de l’indemnité de congé du salarié et, si ce dernier est ouvrier, la période d’arrêt ne sera pas prise en compte dans ses droits à retraite complémentaire.
Les indemnités de chômage intempéries servent-elles au calcul des congés payés ?
Pour le calcul des droits à congé (nombre de jours acquis), les heures indemnisées sont prises en compte pour 75 %.
Pour le calcul de l’indemnité de congé, c’est le montant brut des indemnités de chômage intempéries qui est pris en compte.
Ces éléments figurent de façon distincte sur le certificat de congés du salarié.
Quelles sont les obligations du salarié en cas d’arrêt de travail pour intempéries ?
En cas d’arrêt de travail pour intempéries, le salarié doit :
- rester à la disposition de son entreprise pendant la durée de l’arrêt de travail. C’est l’employeur qui fixe seul les conditions dans lesquelles le salarié reste à disposition, soit sur le chantier, soit à proximité, soit à son domicile.
- reprendre le travail dès l’avis de reprise ;
- effectuer les récupérations d’heures perdues pour intempéries à la demande de l’employeur.
L'employeur peut-il demander au salarié de récupérer les heures chômées ?
Si l’employeur le demande, le salarié est tenu, après la reprise du travail, d'effectuer les heures de récupération correspondant aux heures chômées.
L’employeur doit toutefois respecter le quota d'heures maximum prévu par le code du travail et cela ne le dispense pas d’indemniser le salarié lors de ses arrêts pour chômage intempéries.
Ces heures de récupération donnent lieu à paiement au taux horaire de base et à un taux horaire majoré pour heures supplémentaires uniquement si celles-ci sont effectuées au-delà de 35 heures par semaine.
En cas d'arrêt de chantier, l’employeur peut-il demander au salarié d'effectuer des travaux de remplacement ?
Pour éviter l'arrêt de travail pour chômage intempéries, l’employeur peut demander au salarié d'effectuer des travaux de remplacement.
Dans ce cas, il maintient le salaire brut mensuel normal.
Au départ de l’entreprise, que deviennent les droits à congé du salarié ?
Si le salarié travaille chez un autre employeur du BTP, ses droits sont préservés par la caisse de son dernier employeur au 31 mars de la période de référence et seront réglés en fonction des dates de congé qui seront communiquées par son nouvel employeur.
Dans les autres cas, notamment s’il n’est plus salarié du BTP, il doit contacter la caisse du dernier employeur connu au cours de la période de référence.
Que se passe-t-il si l’entreprise ne déclare pas l’arrêt à la caisse CIBTP ?
L’employeur est tenu de déclarer les heures et les indemnités intempéries à la caisse CIBTP. S’il n’effectue pas la déclaration, ces éléments ne sont pas repris dans le calcul de l’indemnité de congé du salarié et, si ce dernier est ouvrier, la période d’arrêt ne sera pas prise en compte dans ses droits à retraite complémentaire.
Les indemnités de chômage intempéries servent-elles au calcul des congés payés ?
Pour le calcul des droits à congé (nombre de jours acquis), les heures indemnisées sont prises en compte pour 75 %.
Pour le calcul de l’indemnité de congé, c’est le montant brut des indemnités de chômage intempéries qui est pris en compte.
Ces éléments figurent de façon distincte sur le certificat de congés du salarié.
Que faire si le salarié quitte le secteur du BTP et/ou crée son entreprise ?
Si un salarié quitte la profession du BTP ou crée son entreprise, ses congés à venir ne relèveront plus du régime BTP. La caisse CIBTP lui règle alors ses droits à congés acquis pour l’exercice en cours et à venir sur présentation de son certificat de congés et/ou d’une demande de paiement accompagné(e) du justificatif correspondant à sa situation :
- justificatif d’une activité professionnelle hors BTP, s’il devient salarié dans un autre secteur ;
- inscription à la chambre des métiers ou extrait Kbis s’il a créé une entreprise.
A quoi sert l'attestation de paiement ?
Le paiement de l’indemnité de congé donne lieu à l’émission d’une attestation de paiement, accessible à partir de l’Espace sécurisé pendant trois ans,qui permet au salarié d’être informé :
- du nombre de jours réglés ;
- des droits à congé et du nombre de jours de congé restant à prendre ;
- du montant de l’impôt sur le revenu prélevé à la source ;
- des montants imposables cumulés de l’année civile ;
- des éventuelles sommes retenues (trop-perçus, saisie administrative à tiers détenteur (SATD), saisie arrêt…).
Elle doit être conservée au même titre que les bulletins de paie.
Elle est archivée pendant 50 ans dans votre coffre-fort Digiposte.
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